Selon une enquête AMF-CEVIPOF/SciencesPo de novembre 2018, les maires de France expriment un sentiment général partagé entre résignation et incertitude vis-à-vis des échéances électorales de 2020.
Un maire sur deux indique ainsi vouloir ne pas briguer de nouveau mandat.
En cause, les difficultés de l’exercice et des insatisfactions liées à l’évolution institutionnelle du maillage territorial.
75 % des maires interrogés jugent en outre de manière négative les changements introduits par la loi NOTRe et 68 % désapprouvent la réorganisation des services déconcentrés de l’État.
Dans ces conditions, il est d’autant plus important pour le bon fonctionnement des collectivités de pouvoir s’appuyer sur des équipes compétentes et bien à leur place au sein des services.
L’assessment offre une aide précieuse dans ce sens.
« Il s’agit d’une démarche d’évaluation extrêmement objective des compétences transversales», explique Marion Gargadennec, consultante HRCP.
En croisant les outils et les regards, l’assessment offre une vision fidèle du niveau de compétences de la personne dans un contexte donné.
Cette démarche se révèle très utile dans toute situation de changement, qu’il s’agisse d’un recrutement, d’une mobilité ou encore d’un changement de management.
« Chaque contexte d’organisation est particulier. Il n’y a pas deux postes de DGS identiques, comme il n’y a pas deux candidats identiques. L’assessment aide à trouver la meilleure adéquation possible. Plus on met d’objectivité dans l’évaluation, mieux on comprend les conditions de réussite d’une personne dans un poste. Et cela crée le confort nécessaire à la fois aux collaborateurs et aux encadrants. »