Les périodes électorales sont toujours un moment opportun pour prendre du recul et réfléchir à son avenir professionnel.
Notamment chez les Directeurs Généraux des Services (DGS) et leurs adjoints (DGA), des fonctions complexes qui couvrent de nombreuses compétences.
La mobilité public / privé est l’une des possibilités qui s’offrent aux cadres territoriaux. Encore peu pratiquée, malgré des orientations politiques et législatives qui incitent aux carrières mixtes, elle est pourtant une voie d’évolution qui plaît à ceux qui l’ont choisie.
C’est du moins le résultat d’une étude qualitative menée fin 2019 par Randstad et le Syndicat National des Directeurs Généraux des Collectivités Territoriales (SNDGCT).
« Notre étude ne se prétend pas représentative mais nos répondants l’affirment de manière unanime : la mobilité public/privé est non seulement accessible à tous les DGS/DGA mais source de satisfaction, car ils y trouvent des expériences professionnelles très complémentaires », explique Aline Crépin, directrice du pôle public de Randstad.
La vision globale de l’organisation (RH, finances, services aux usagers, …) qu’offre la fonction de DG est en effet un socle très solide pour un poste de direction dans le privé. Et la capacité à piloter et mettre en place une fusion ou une réorganisation – compétence que beaucoup de DGS et DGA ont exercée ces dernières années – constitue aujourd’hui une compétence-clé recherchée dans tous les univers.
Reste à être soi-même convaincu de la richesse de sa propre expérience dans une collectivité locale et à le faire valoir auprès des recruteurs de la sphère privée qui, trop souvent, connaissent mal l’environnement, les défis et les enjeux de la fonction publique territoriale.
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